Un amour de jeunesse, de M. Hansen-Love

En allant au cinéma la dernière fois, j'avais accroché sur la bande-annonce d'Un amour de jeunesse, de la même réalisatrice que Tout est pardonné. J'avais vu ce film à sa sortie, et j'en étais sortie assez troublée par la justesse du propos. Je m'étais dis que c'était banco si Un amour de jeunesse était aussi bien, et puis l'actrice principale me faisait fortement pensé à une de mes très bonnes amies.

On y va donc avec mon copain un soir où je ne me sentais pas de sortir. Au bout de 10 minutes, chacun on regarde notre montre et puis on rit de chaque réplique, toutes plus fausses les unes que les autres. Les clichés sont réunis, le ton est rhomérien mais sans la subtilité des propos, les "gros mots" sont remplacés par des Zut. Flûte. Crotte. Ca pue l'artificialité, comme si Hansen-Love c'était dit : "Tiens, mettons ma poésie au service d'un amour juvénile" sauf que non. En dehors de la fausseté du jeu et des propos, l'intrigue ne tient pas une seule fois la route, tant la romance va trop loin.
Bref, évitez vous 2h d'ennui pénible et allez plutôt vous sifflez un ricard en terrasse (malgrè ce temps tout pourri)

Un amour de jeunesse, de Mia Hansen-Løve (2011), comédie dramatique
Avec Lola Creton, Sebastian Urzendowsky, Magne Havard Brekke ...