Downtown 81, d'Edo Bertoglio

3 décembre 2010

Ca y est, je suis tombée amoureuse de Jean Michel Basquiat. Il ne me reste plus qu'à aller voir l'expo, ce que je fais mercredi, mais déjà Downtown 81 m'a convaincu. Je suis allée le voir ce matin, toute seule. J'avais flashé sur la bande-annonce un jour que je m'ennuyais. Dans la salle, on était cinq - dès les premières minutes du film, j'étais sous le charme.

Tourné en 1980-81, le film est d'un genre in-identifié. Dès l'ouverture, une petite voix nous met en garde sur la véracité du film : documentaire, fantaisie ? On sait juste que Basquiat y joue son propre rôle, avec ses peintures et sa musique, et qu'il en est de même pour la plupart du casting. L'histoire, s'il y en a une, est simple : les déambulations d'un jeune artistes de 19 ans dans les rues de New York, qui vient de se faire virer de chez lui. Durant cette journée, il rencontre des amis, des inconnus ; il lui arrive des misères et des miracles.

Le film est plein d'une énergie assez merveilleuse. Ah je kiffe les années 80 ! La musique, les looks (grosse envie de doudoune ghetto), l'optimisme et puis le blasage ultime en même temps. Basquiat y est magnifique : déjà, bon, ben parce qu'il est beau. Il est jeune mon Dieu ! il a mon âge et je me reconnais un peu en lui (genre). Je suppose que puisqu'il joue son rôle, ses propos sont les siens mais sa philosophie de vie est d'une force extrême, joyeuse. Bon Dieu, c'est le film qui te met bien - qui te redonne confiance en la vie en quelque sorte.

Je vous laisse aller voir le site pour en savoir plus : www.downtown81.com